Comme la majorité de mes collègues, pour de nombreuses raisons éthiques et déontologiques, j’ai décidé de ne pas faire partie du dispositif « MonPsy ».
Ainsi, les rencontres avec les psychologues hors dispositif ne sont pas prises en charge par la sécurité sociale et il n’est pas nécessaire d’avoir une ordonnance pour rencontrer un psychologue.

Si la sécurité sociale ne prend pas en charge les séances de psychologie avec les psychologues non conventionnés, beaucoup de mutuelles proposent un remboursement total ou partiel, sur présentation d’une note d’honoraires que je peux vous fournir à chaque séance.

Pour de nombreuses raisons, j’estime que ce dispositif n’est pas respectueux de la souffrance des patients car il ne permet pas de prodiguer un accompagnement correct. Je refuse ainsi de travailler dans un cadre qui oblige à exclure les gens en grande souffrance, à limiter le nombre de séances à l’avance sans reconduction possible ni relai, et qui ne permet pas à la personne de changer de professionnel si la confiance ne s’installe pas.

Psychiatres et psychologues sont complémentaires. Le psychiatre axe son expertise sur la mise en place d’une médication adaptée quand elle est nécessaire. Le psychologue, lui, a généralement plus de temps pour réaliser les psychothérapies. Il ne prescrit pas de médicaments.

Il m’est impossible de répondre à cette question sans avoir plus d’informations. Cela dépend de la problématique actuelle, de son intensité, et de vos objectifs. Le fait de venir consulter un psychologue n’engage pas nécessairement à un suivi sur le long terme.

Il n’y a pas d’âge minimum à partir duquel j’accompagne les enfants en psychothérapie. Si la parole n’est pas tout à fait acquise, le graphisme, les jeux, les marionnettes, des lectures, … sont quelques exemples d’outils qui peuvent être utilisés.